Andiel (ou Andyel) fait partie de la poignée de villages Bédiks qui existent encore de nos jours.
Il est situé près de Iwol, considéré comme la "capitale" du pays Bédik au Sénégal oriental.
Andiel est peuplé de 350 habitants.
Il n’y a aucune route carrossable pour s’y rendre, pas d’électricité, et il n’y a pas d’eau sur place une grande partie de l'année.
Mais, c’est un endroit magnifique, paisible et dépaysant, où l’on se sent littéralement « coupé du monde », avec un point de vue panoramique sur la nature environnante, sauvage et préservée.
Le village est constitué de cases rudimentaires au toit fait de bambou et de paille, et au mur circulaire fabriqué avec de la terre argilée mélangée à de l’eau. Même l’église est construite ainsi.
Les habitants vivent d’un peu d’élevage, de la cueillette et de l’agriculture. Ils cultivent essentiellement l’arachide, le mil et le coton.
En revanche, il leur est impossible de produire du riz, le lieu ne s’y prêtant absolument pas. Le riz doit donc être acheté dans la plaine, et les sacs de 50 kilos sont acheminés là-haut à dos d’hommes…
Certaines femmes et des hommes réalisent aussi des produits artisanaux destinés aux rares touristes de passage.
Mais les femmes sont surtout celles qui endossent la corvée quotidienne d’aller chercher l’eau dans la plaine, en saison sèche.
Dès leur plus jeune âge, elles portent de lourdes charges posées en équilibre sur leur tête.
Bassines ou bidons remplis d’une eau pas toujours potable arrivent au village pour la cuisine et un minimum d’hygiène…
Andiel vu du ciel - Vidéo Bernard Fanguin
« Tajabone » évoque une fête religieuse, l'Achoura, célébrée le 10ème jour du nouvel an musulman.
Andiel en pays Bedik - Vidéo Bernard Fanguin